Une aide est accordée en cas de refus de l'octroi d'un PGE jusqu'au 30 juin 2022.
Cette aide prend la forme d'un prêt à taux bonifié (c'est-à-dire un taux en dessous du marché).
Le montant de l'aide est limité à :
-
à 25 % % du CAHT 2019
-
ou à la masse salariale en France estimée sur les 2 premières années d'activité pour les entreprises créées à compter du 1er janvier 2019.
Qui est concerné ?
L'aide est accessible aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire.
En revanche, les micro-entreprises ne peuvent pas en bénéficier.
Il faut remplir tous les critères suivants :
-
Ne pas avoir obtenu un prêt avec garantie de l’État suffisant pour financer son exploitation, éventuellement après intervention du médiateur du crédit,
-
Justifier de perspectives réelles de redressement de l'exploitation
-
Ne pas être en procédure collective au 31 décembre 2019, sauf si l'entreprise a repris une activité profitable en application de la sauvegarde ou du redressement
D'autres critères peuvent être pris en compte pour que l'entreprise bénéficie de l'aide. Par exemple : savoir-faire à préserver, importance pour l'emploi local ou aspect nationalement stratégique de l'activité.
Comment fonctionne l'aide ?
L'aide peut prendre la forme d'une avance remboursable dont la durée d'amortissement est limitée à 10 ans, comprenant un différé d'amortissement en capital limité à 3 ans. Un différé signifie que pendant cette période seuls les intérêts sont dus, le capital est remboursé à la fin du différé.
Le montant de l'aide en avance remboursable est limité à 2 300 000 €.
L'aide peut servir à couvrir des besoins en investissements et des besoins en fonds de roulement (besoin de trésorerie).
Démarche
L'entreprise doit adresser une demande d'aide au comité départemental d'examen des problèmes de financement des entreprises (Codefi).
Le Codefi est situé à la direction départementale des finances publiques ou au service des impôts des entreprises dont relève l'entreprise.